Tout a été dit ou presque sur le Macbook Air, y compris sur DigitLife (voir ici pour l'avis de Thierry). Une machine dont certaines limites et défauts sont évidents, mais que l'on finit par adorer. Alors, copie ratée ou coup de génie?
Revue de détails sous 3 angles: le bloggueur, le photographe, et le travail en entreprise.
L'univers des ultraportables...
Après le succès des portables aux dimensions démeusurées (17", puis maintenant 18 et même 20"!), le grand public (re)découvre le marché des ultraportables. Ce que cache cette catégorie est assez flou, certains constructeurs n'hésitant pas à qualifier abusivement d'ultraportable une machine qui est loin de l'être - ça devrait vous rappeler certains zooms "macro"!
Si l'on exclut le pays du soleil levant, jusqu'ici ultraportable rimait avec machine chère (plus de 2000 Euros), pesant environ 1.5 kg, de dimensions réduites (souvent un écran 12") et orientée vers le marché des professionnels essentiellement.
Depuis peu, les portables 12" et 13" se démocratisent, mais dépassent bien souvent la barre des 2 kg, étant basés sur des composants "standards", sans réel souci du poids ou de l'encombrement. On voit enfin apparaître une nouvelle classe de mini PC, symbolisés par le EEE PC d'Asus. Ces machines très limitées ne sont absolument pas comparables aux ultraportables classiques: leur très petit écran les rend impossible à utiliser dans un contexte soutenu!
Vouloir comparer un ultraportable à une machine "standard" enfin est une grave erreur. On aura vite fait de conclure qu'il est moins rapide et beaucoup plus cher, mais c'est justement ignorer ses vraies qualités!
Ces remarques générales énoncées, que vaut la machine d'Apple? Comparaison avec les ténors du marché...
Une qualité de fabrication remarquable, un gabarit parfait
Si vous vous rendez dans un magasin grand public, vous pourrez croiser des ultraportables comme le Toshiba R500 ou les fameux Sony Vaio TZ. Leur point commun: un poids plume obtenu à l'aide de matériaux ultra-légers mais fragiles! L'écran se plie à la moindre pression, la coque est très fine...
A l'opposé, le monde de l'entreprise est habitué aux portables HP (série 2000) et IBM (série X) un peu plus gros, pas forcément plus lourds, mais construits comme des tanks. Capots en magnésium, charnières solides, ces petites machines glissées dans les attachés-cases sont tout aussi résistantes que leurs homologues plus grands.
Le Macbook Air tient sans problème la comparaison avec ces derniers. Malgré son extrême finesse - en partie dûe, j'en suis convaincu, pour épater le chaland, surtout à l'avant! - il offre une rigidité remarquable. Aucun souci pour le prendre par l'un des coins, rien ne bouge.
Son format ultraplat compense avantageusement sa taille plus large que les ultraportables habituels. Il se glisse sans problème entre deux dossiers. Durant le test, je n'avais pas de pochette de transport, et j'ai pu le glisser dans une chemise cartonnée: l'enveloppe de la pub à la française! Pour ceux qui sont séduits par le concept d'enveloppe, mais veulent donner un vrai écrin luxueux à leur machine, BeyzaCases, désormais distribué par MacWay, a produit une bien jolie pochette. J'avais acheté chez cette société turque (directement chez le fournisseur!) un étui pour iPhone bien réalisé, mais depuis, les prix semblent s'être malheureusement envolés...
Le clavier du Macbook Air est extrêmement agréable. Peut-être le meilleur pour moi à ce jour.
Quant au poids, le kilo ou kilo et demi gagné par rapport aux Macbooks Pro et autres portables usuels fait une énorme différence au quotidien! Oui, 1 kilo, c'est le poids d'une brique de lait, et l'on peut très bien supporter le poids d'un portable standard dans le sac. Mais en passant à un poids plume, le sac, déjà souvent bien chargé (appareil photo ou dossiers) devient beaucoup plus agréable à porter.
Pour caricaturer, avec leurs poids respectifs, on prend un Macbook Pro parce qu'on en aura besoin, on prend Macbook Air parce qu'on pourrait en avoir besoin, son poids n'étant pas une corvée au milieu des affaires... Les bloggueurs ou toute personne amenée à se déplacer apprécieront la différence!
Avec le temps, je suis convaincu que le choix d'Apple de ce point de vue est le bon. Le volume total du Macbook Air n'est pas supérieur aux autres machines, le format plat très agréable à glisser dans un sac, et la vraie bonne surprise apparaît lorsqu'on ouvre la bête: un vrai grand écran, avec des caractères lisibles (ceux qui ont déjà travaillé longtemps sur un ultra me comprennent), et un clavier de taille standard que je trouve extrêmement agréable. Bien plus que mon Macbook Pro dont les touches ne répondent pas toujours bien si la frappe n'est pas franche. Le rétroéclairage des touches, toujours aussi agréable, est ici moins puissant que sur les derniers Macbook Pro, mais reste largement suffisant.
En parlant de l'écran, je partage entièrement l'avis de Thierry. C'est certainement le meilleur écran que j'ai croisé sur un ordinateur portable. Les couleurs sont bien rendues, les angles de vision sont bons (sans atteindre l'excellence de feu les écrans Flexview d'IBM, à base de matrice IPS!), et surtout la dalle ne présente aucun aspect granuleux comme c'est le cas sur bien des portables à dalles mattes.
Comme d'habitude sur les derniers portables d'Apple, le rendu par défaut est un peu jaune (le "pire" étant le Macbook), mais cela se corrige très facilement via une calibration, même rapide.
En regardant la machine, on peut trouver les rebords un peu larges, il y a de la place autour de l'écran et du clavier. Mais cela permet de bien reposer ses mains, et augmente encore le confort.
(Presque) rien à redire côté performances
Niveau performances, si l'on considère que ce Macbook Air est une machine destinée à la bureautique et au surf, il se révèle largement suffisant, et comparable sinon plus rapide que les autres ultraportables du marché.
Pour des usages plus créatifs en revanche, ce n'est certainement pas la machine la plus adaptée. Un simple Macbook ou bien un Macbook Pro vous apportera bien plus de confort.
A l'occasion de 2 déplacements à l'étranger, j'ai pu utiliser le Macbook Air avec Aperture 2.1. On obtient un videur de cartes de luxe, extrêmement agréable, et "tagger" et noter les photos en mode Preview ne provoque absolument pas de ralentissement. Ouvrir un fichier Raw de 13 MPixels prend quelques secondes. Retoucher ponctuellement des clichés est même relativement fluide, mais dès que les corrections s'accumulent sur le cliché, la machine montre bien ses limites. Dans ce cas là, rien ne vaut un Macbook Pro, ou bien réservez ces corrections pour chez vous, sur un Mac de bureau puissant.
Le vrai goulet d'étranglement, déjà signalé par les autres sites Mac, est sans conteste le disque dur. D'un format lilliputien (1.8" contre 2.5" sur les portables standards), il tourne également plus lentement (4200 tours/min contre 5400 tours/min sur les disques standards, et même 7200 tours/min sur les disques haut de gamme). En utilisation sur une application unique, tout se passe bien. Mais un usage multitâche ralentit fortement la machine: passer d'une application à l'autre, lancer plusieurs logiciels d'un coup, voire même passer d'un onglet à l'autre dans Firefox peut geler temporairement la machine.
Au passage, je ne comprends vraiment pas pourquoi Firefox est aussi gourmand en ressources, et fait autant appel au disque dur, quand tout pourrait résider en mémoire. Heureusement, on nous promet des progrès de ce côté là pour la version 3, même si, utilisateur de la Beta, je n'ai pas toujours noté un changement spectaculaire...
La webcam, le capteur de luminosité et le micro intégré
Une bonne autonomie
Je n'ai fait aucun test "scientifique" de l'autonomie de la machine, et me suis contenté de l'utiliser au quotidien. A aucun moment je n'ai ressenti l'urgence de le recharger, j'ai pu travailler durant des sessions relativement longue, en mixanr Wifi, travaux un peu lourds (editing sur Aperture) et tâches du bureautique plus simples.
A ceux qui reprochent au Macbook Air de ne pas avoir une batterie interchangeable, je réponds qu'il s'agit d'un faux problème. Combien d'entre vous ont plusieurs batteries avec leur portable? J'avais une solution de ce type un temps avec un portable IBM, et franchement, avoir une seconde batterie sur soi est un handicap plutôt qu'autre chose. Encore un accessoire de plus à transporter! Non, pour moi, un portable doit avoir une autonomie suffisante avec sa batterie principale, sinon il ne vaut tout simplement pas le coup (et coût!). C'est pour cela que je suis dubitatif devant les portables d'entrée de gamme, sur lesquels les constructeurs rognent sur la batterie, si bien que l'on se retrouve avec des autonomies ridicules qui ne dépassent pas l'heure et demie! De ce point de vue donc, le Macbook Air passe l'épreuve selon moi.
Et si vraiment vous avez besoin de plusieurs batteries, il existe d'autres modèles chez Apple, ou bien d'autres constructeurs si cela signifie que vous évoluez en environnement vraiment "hostile" et sans électricité...
Au passage, plutôt que de mettre le portable en veille lorsque vous partez avec le matin, je vous recommande chaudement le widget Deep Sleep . Celui-ci mettra le Macbook Air en veille prolongée, à l'instar de Windows, copiant toutes les données de la mémoire vive vers le disque dur. Avantage: il ne consomme aucune électicité dans cet état, alors que la veille "simple" puise lentement sur la batterie, et n'est donc utile que pour de courtes durées (quelques heures au plus). Je ne comprends d'ailleurs vraiment pas pourquoi Apple ne propose pas l'option dans le menu Pomme, alors qu'ils y font appel en cas de niveau de batterie trop faible.
Pour finir sur les points gênants, la recharge de la batterie est très lente. La faute à un chargeur qu'Apple a voulu petit, mais pas assez puissant. Les adaptateurs secteurs des autres Macbooks, plus puissants, ne vous seront d'aucun secours du fait de la forme incurvée de la coque du Macbook Air.
Autre regret, Apple n'a pas intégré, au dos de la machine, d'indicateur de charge de la batterie. Ce petit avantage sur les autres constructeurs est pourtant bien agréable, et permet de décider, d'un clin d'oeil, si l'on part avec ou sans le chargeur!
"Tu me passes ce doc sur clé? - Attends, je déconnecte le réseau"...
Ben oui, avec la connectique maigrichonne du Macbook Air, même si vous n'avez besoin qu'occasionnellement des ports, ceux-ci sont trop peu nombreux!
Apple et quelques autres sociétés vivent certainement déjà dans le futur, mais pas la plupart des entreprises. Dans ces conditions, un portable qui repose sur les seuls réseaux sans fil, et ne dispose que d'un port USB, est bien loin des contraintes réelles du monde du travail! Ne serait-ce que pour des raisons de sécurité, la plupart des entreprises bannissent encore le Wifi. Les cadres sont donc partis pour acheter l'adaptateur Ethernet. Et s'ils doivent exporter leurs présentations sur une clé USB, soit ils débrancheront le réseau, soit ils devront faire appel à un hub USB pour y relier quelques périphériques. Qui dit cadre dit présentations Powerpoint fréquentes, et donc liaison avec un vidéoprojecteur. Sur les Macbook Pro, Apple avait fait le choix ambitieux du DVI, de meilleure qualité mais rarement présent dans les salles de conférences. Là encore, les possesseurs de Macbook Air devront emporter un voire deux adpatateurs, VGA et DVI (livrés). Cela fait bien des câbles à emporter pour le travail, et autant de chances de les perdre.
Lenovo n'a finalement pas tellement exagéré dans sa parodie du Macbook Air. Le récent X300, s'il est un peu moins beau que le Macbook Air, moins rapide (processeur à 1.2 GHz) et plus cher (plus de 2500 Euros), est néanmoins très en avance pour le reste. Wifi, Bluetooth, mais également Wireless USB (à peine sorti) et WiMax font partie de l'équipement, de même qu'un graveur DVD intégré, un écran haute résolution 13", et une connectique digne de ce nom. Sans oublier certains détails qui ont fait la légende des Thinkpads, comme par exemple un clavier étanche aux projections de liquides, avec des orifices pour évacuer les-dits liquides. Certainement la machine idéale pour le business, pour ceux qui en ont les moyens.
Une pub moqueuse de Lenovo, mais assez proche de la réalité pour les professionnels...
L'absence de lecteur/graveur DVD n'est aucunement gênante en revanche. Les rares fois où vous aurez besoin de graver des données, cela pourra se faire à distance, chez vous, ou bien en branchant n'importe quel graveur standard, dont le séduisant Superdrive proposé à un tarif raisonnable (99 Euros)... mais que l'on aurait bien vu dans l'équipement standard!
Carton rouge pour Office 2008
A vrai dire, je n'ai pas vraiment eu l'occasion d'utiliser Office 2008 sur le Macbook Air. En effet, j'ai installé le Service Pack 1 pendant mon vol aller, et celui-ci a tout simplement rendu inactive ma suite Office! Heureusement, j'avais des copies papiers de mes documents, et Aperçu m'a permis de checker rapidement quelques documents. Mais c'est le genre de détails qui peuvent gâcher un voyage d'affaires!
Bref, si je donne un carton rouge à Office 2008, ce n'est pas tellement pour cela. Mais tandis que Microsoft se félicite des ventes records de sa suite, des incohérences impardonnables persistent.
Comment fermer complètement la porte de l'entreprise aux Mac? C'est très simple, vous enlevez VBA comme Microsoft l'a fait sur sa version 2008! Résultat, tous ceux qui bossent un tant soit peu intensivement sur Excel ne peuvent envisager le Mac comme plateforme, à moins de passer par une solution peu pratique de virtualisation. Je parle en connaissance de cause, mon métier m'amenant à utiliser PowerPoint et Excel plusieurs dizaines d'heures par semaine...
Microsoft a très récemment annoncé qu'ils rétabliront le support de VBA dans la prochaine version d'Office. En attendant, toute une frange d'utilisateurs se trouve pénalisée. Les suites alternatives ne sont aucunement un remplacement, car elles supportent toutes très mal les documents Office.
En parlant des performances, ceux qui pensaient que la passage en code source natif pour les machines Intel allait accélérer les choses en sont pour leurs frais. Microsoft a réussi l'exploit de rendre Office 2008 aussi lent qu'Office 2004, alors que se dernier tournait en émulation via Rosetta. Ce n'est pas moi qui suis mauvaise langue, Macworld et les autres sites de tests l'ont confirmé. Bref, on est à des années lumières de la réactivité d'un Office 2003 sur PC. Au passage, Office 2004, même sur un PowerPC G5 sur lequel il tournait nativement, était déjà un veau (et le support du VBA était absolument catastrophique, ce qui m'a empêché là encore de l'utiliser pour mon travail...).
Par ailleurs, d'une manière générale, si les utilisateurs trouvent "jolis" les bandeaux qui remplacent les menus, ils sont tout aussi nuls que la palette d'outils de Microsoft Office 2004: on passe son temps à ouvrir et fermer de minuscules bouts de fenêtres, sans avoir de vue globale des options. C'est une vraie perte de temps, et rien ne vaut, à ce stade, l'ergonomie certes austère mais efficaces des vieilles versions d'Office pour Windows, avec des barres d'outils, et des bandeaux contextuels à droite de l'écran.
Bref, je ne porte pas Office 2008 bien haut dans mon coeur. Si Microsoft voulait tuer le Mac - au moins en entreprise - ils ne pourraient pas mieux s'y prendre, et je suis à deux doigts de penser que ces défauts sont délibérés...
Conseil aux (futurs) heureux possesseurs de la machine
Lorsque j'ai récupéré la machine, j'ai procédé à l'installation complète du système via le Superdrive externe optionnel. Cette solution est censé être la plus "rapide". C'est exactement le contraire, cela dure un temps incroyablement long! Je n'ose imaginer le temps d'une installation via Wifi... Par ailleurs, bug peut-être lié aux CDs dont je disposais, la machine, après avoir redémarré, se figeait sur l'écran d'installation. Il fallait insérer le CD2, mais rien à l'écran ne le signalait!
Bref, installer tous vos logiciels prendra certainement plusieurs heures, donc largement plus que le temps d'aller vous faire un café, comme le veut la petite blague habituelle des notices :-)
Une fois votre système prêt, plutôt que de vous tourner vers Time Machine pour la sauvegarder - cela n'a de sens sur ce portable, à mon avis, que si vous avez une borne Airport de la toute dernière génération avec disque intégré -, je vous conseille de passer par l'excellent logiciel SuperDuper pour sauvegarder le tout et faire une image bootable.
En effet grosse différence entre Time Machine et Super Duper: avec le premier, si votre portable plante, vous devrez passer par une réinstallation complète, avant que vos fichiers personnels ne soient recopiés depuis le disque de sauvegarde. Vous vous exposez donc à nouveau à plusieurs heures de galères. En revanche, la sauvegarde de SuperDuper est une image complète de votre disque. Vous pourrez donc redémarrer directement depuis votre disque externe, ou bien faire une simple copie "carbone" sur votre disque interne pour retrouver un système prêt, avec bien entendu tous vos réglages personnels!
3 usages, 3 conclusions
J'étais parti avec l'idée que vraiment, ce Macbook Air, aussi séduisant soit-il, était une machine peu recommandable. Ai-je changé d'avis? Oui, indéniablement, je suis tombé sous le charme, et si Apple lit ces ligne et décide de me le donner, ce n'est pas moi qui refuserai :-)
Pour remettre un peu de raison dans ce verdict, voyons ce Macbook Air sous trois angles.
Pour le blogueur (ou l'étudiant en amphi!), le Macbook Air est la machine royale. Moins cher que les ultraportables usuels, il procure un confort d'usage sans précédent, et se glissera facilement dans n'importe quelle sacoche pour être toujours prêt à taper un article, prendre des notes etc. Certains lui opposent les nouveaux petits notebooks type eeePC d'Asus, qui coûtent une fraction de son prix (300 à 600 Euros). C'est certes un marché qui se développe, mais le confort de ces machine et leur versatilité ne sont en rien comparables au Macbook Air. Je parle en connaissance de cause, ayant possédé un temps un eeePC 701. Pour ceux qui veulent y laisser leurs yeux du fait d'écrans trop petits, trop denses et de mauvaise qualité, foncez...
Pour le photographe en déplacement en milieu "civilisé" (cad pas au pôle nord, avec des prises de courant accessibles), le Macbook Air est un videur de cartes de luxe, qui permettra de faire un backup sur des disques durs externes, mais également de se connecter à Internet, stocker toutes sortes d'infos... Bref, bien plus polyvalent que de se promener avec des videurs de type Epson ou Canon, par ailleurs déjà chers (plus de 500 Euros). Niveau photo, il est parfait pour tagger les photos, et éventuellement en traiter quelques unes. Mais si vous voulez procéder à de la retouche intensive "sur le terrain", alors préférez lui un Macbook Pro.
Enfin, je ne pourrai le conseiller aux businessmen. Certes il est séduisant, mais sa connectivité limitée et les graves défauts d'Office lui ferment les portes des environnements professionnels. Rien ne remplace, à ce stade, les Thinkpads, et particulièrement les séries X et T. Le X300 est superbe, et l'on murmure qu'un X200, encore plus compact, pourrait voir le jour très prochainement.
Pour ma part, j'attends avec impatience de voir ce que sera la seconde génération du Macbook Air. Avec un flanc droit plutôt qu'incurvé, il serait capable d'accueillir une vraie connectique, avec au moins plusieurs ports USB facilement accessibles (car la trappe n'est pas bien pratique). Idem pour le connecteur MagSafe. Ajoutez-y un SSD rapide pour un prix toujours contenu, un processeur un poil plus rapide avec les progrès des puces, et je fonce dessus! En attendant, vous pouvez faire votre choix en connaissance de cause...
Ouf, je suis venu à bout du test. Vous aussi? :-) Vu le temps que cela représente, vous comprendrez mes rares posts, un peu à l'encontre de l'esprit blog. Bon, y a un autre test en route, j'y retourne!
Jean-François - DigitLife
