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Jailbreaker vos photos d’Aperture.

La liberté n’a pas de prix ; alors, pourquoi ne pas gérer vos photos en mode référencé !

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Aperture offre deux modes de gestion de vos photos : un mode ouvert, le mode référencé ; un mode packaging, le mode géré. Deux modes, deux philosophies avec une réversibilité totale voire un mode mixte. Un aspect fonctionnel assez méconnu qui ouvre d’autres perspectives quant à l’usage d’Aperture dans le flux de production, mais aussi, et entre autres, offrir la mobilité de vos photos sur un ordinateur portable dans un espace réduit de votre disque dur. Réflexion qui va du débutant au professionnel.

Aperture

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Apple

Avant cet article…

Je vous prie de m'excuser de mon absence de DigitLife durant plusieurs semaines, mais ma vie personnelle relativement mouvementée m'amène à être présent en Hongrie très régulièrement. Un pays d’exception aux multiples facettes notamment culturelle, mais où malheureusement la richesse, souvent nauséabonde et mafieuse, côtoie une pauvreté déconcertante. Inutile de vous dire que la marque Apple est officiellement absente ou hors de prix. Quant aux reflex numériques, ce sont des produits de luxe.

Cela pour vous dire que si les problèmes sociaux en France sont une réalité ; ils n’ont rien à voir avec un pays comme la Hongrie qui n’est pas le plus mal loti de l’ancien bloc de l’Est.

Le poids d’une photothèque, c’est un choc photographique.

Prendre des centaines, des milliers de photos… en quelques heures… est à la portée de tous les photographes, il suffit d’appuyer outrageusement sur le bouton déclencheur… ce n’est pas, je vous rassure, un synonyme qualitatif des photos prises, mais c’est une réalité affichée par beaucoup de photographes.

Une photothèque composée de milliers de photos voire de dizaines de milliers stockés sur un disque dur entraîne inévitablement la problématique de l’espace occupée, de son organisation, de sa mobilité, de son stockage, de son archivage, etc.

Certes, si vous êtes à l'affût photographique du monstre du Loch Ness ; je pense que votre photothèque devrait contenir une ou deux photos… et encore !

L’organisation d’une photothèque doit se concevoir en fonction bien sûr du nombre de photo, du volume, mais aussi de la mobilité de vos images. Par exemple, si votre base photographique pèse 150 giga-octets, vous ne rencontrerez pas de problèmes significatifs si vous travaillez exclusivement sur une machine de bureau. Mais si vous souhaitez un travail mixte à la fois sur un portable (MacBook air, MacBook, MacBookPro) et sur votre ordinateur de bureau, il vous faudra faire des choix qui permettront de travailler intelligemment en fonction de votre matériel informatique et de la puissance de chaque ordinateur.

Le mode géré et le mode référencé.

Aperture offre toutes les réponses fonctionnelles à cette problématique complexe de l’amoncellement des photos sur le disque dur grâce à deux modes :

Mode géré.

Mode référencé.

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C'est au moment de l'importation que vous choisissez le mode référencé ou géré.

Le mode géré est le mode tout-en-un. Aperture stocke dans un package à la fois les photos, les modifications, les métadonnées, etc. dans un seul et unique endroit qui porte le nom par défaut de : Aperture Library.

Ce mode est le plus utilisé, car c’est le plus simple à l’usage et le plus logique. La sauvegarde est globale pour la migration d’un volume à un autre ou sur un autre ordinateur portable ou pas. La fonction sauvegarde par l’usage de la banque Aperture est possible ; ce qui n’est pas le cas dans un mode référencé.

Le mode référencé quant à lui possède toujours un package Aperture Library, mais dans lequel il n’y a pas de photo originale, comme le mode géré ; mais des aperçus ou des vignettes générés après la modification des photos. Vos photos originales sont stockées là ou vous le souhaitez : disque dur interne ou externe, DVD, sur le réseau…

Cela veut dire concrètement que votre package Aperture Library pourra avoir un poids, selon les préférences des aperçus, de 10 giga-octets alors que la photothèque en pèse 500 giga-octets.

Comment travailler en mode référencé ?

Le mode référencé, vous l’aurez compris, permet d'alléger de manière considérable le poids de la librairie où sont stockées les modifications des photos, les aperçus, mais pas les originaux.

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Préserver une cohérence des noms de projets et des dossiers qui stockent les photos.

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Cette cohérence de noms de dossiers et de projets facilitera la reconnaissance des aperçus orphelins de leurs originaux.

D’un point de vue de l’organisation du travail, vous retouchez vos photos sur votre ordinateur de bureau ou sont stockés la librairie Aperture et les originaux. Quant au travail sur le portable, il servira comme station d’editing et de gestion de données IPTC. Les aperçus générés permettent également de présenter vos photos sans à avoir sur les originaux. Pour ce type de travail, il n’est pas nécessaire d’avoir un portable avec une carte graphique performante. Pour augmenter l’affichage des photos sur le portable, vous activez le mode preview avec la touche P du clavier.

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Le mode reconnexion est certainement le point faible de la version actuelle d'Aperture. Raison pour laquelle il est important de nommer logiquement les projets et les dossiers de stockage des photos.

Les contraintes du mode référencé.

Il convient d’avoir une bonne organisation de vos projets des dossiers qui accueillent les photos sur votre disque dur. Afin de ne pas rencontrer trop de problèmes de connexion entre la librairie Aperture et vos photos il conviendra de s’entre sur une cohérence du nom des projets et des dossiers des photos. Pour ma part, j’ai opté pour une cohérence par année et par mois de prise de vue.

Par exemple, les photos du projet Aperture qui se nomme 2008-05 Hongrie sont situées dans un dossier 2008-05 Hongrie du dossier 2008. Je détourne la fonction projet d’Aperture comme un lieu de rangement. Les projets photo sont gérés par des listes intelligentes et albums.

Inutile d’insister sur l’absolue nécessité de renommer ses photos avant l’importation en année-mois-jour-heure pour parfaire la cohérence globale de la photothèque et gérer de la manière la plus logique les doublons. Je sais que cela fait hérisser le poil de certains, mais c’est ainsi…

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Le réglage, dans les préférences d'Aperture, de la taille de l'aperçu et sa qualité aura une répercussion directe sur le poids final de la librairie.

Liens…

L'inévitable Aperweb de Benoît Aragou.

Bien évidement le site Apple à la page Aperture.

L'application A Better Finder Rename pour renommer ses photos.

Article polémique sur DigitLife à propos du renommage des photos

Ce que j’en pense…

  • Il faudrait écrire plusieurs chapitres d’un livre pour appréhender toutes les subtilités du mode référencé et géré.
  • Il faut retenir que l’on peut passer d’un mode à l’autre à tout moment et que l’on peut mixer son travail avec Aperture. Par exemple vos photos avec une notation de 4 étoiles en mode géré et les autres dans le mode référencé.
  • Il vous faudra prêter une attention toute particulière au réglage de la qualité de vos aperçus qui impliquera un poids plus ou moins important de votre librairie. Par exemple, un dossier de photos de 55 gigas-octets implique une librairie de 12 gigas-octets avec une qualité de 9 sans limitation de taille. Un réglage qui permet une impression en A4 sans avoir l’original sur le disque et son usage avec d’autres applications Apple par la fonction Media Browser.
  • Le mode référencé vous permet d’accéder à vos photos directement par d’autres applications comme DXO, Lightroom (pourquoi pas) Photoshop…
  • Pour conclure, le mode référencé se présente comme la meilleure organisation qui soit avec Aperture même si la connexion est perfectible entre la base et les originaux.
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