(…) il ne me restait, pour dernière espérance, que celle de vivre sans gêne, dans un loisir éternel (…) J’aime à m’occuper à faire des riens, à commencer cent choses et n’en achever aucune, à aller et venir comme la tête me chante, à changer à chaque instant de projet, à suivre une mouche dans toutes ses allures (…) à muser enfin toute la journée sans ordre et sans suite, et à ne suivre en toute chose que le caprice du moment.
— Rousseau, les Confessions
Thierry Lothon

Thierry Lothon