All in #Reference_DigitLife

Fujifilm X-Pro3… je t’aime, moi non plus!

Les boitiers Fujifilm de la série X-Pro ont toujours suscité un enthousiasme particulièrement chaleureux par les aspects minimalistes de leurs usages et du rendu photographique si particulier qu’ils délivrent.

Le Fujifilm X-Pro3 ne déroge pas à ces qualités, mais il est certainement le boitier photographique le plus controversé du constructeur nippon. Ses avancées technologiques vont dans le sens du plaisir de la prise de vue; son aspect rétro, traditionnel, discret, rassurant, le destine à la photographie documentaire, journalistique, sociologique et de la rue.

L’objet de la discorde et de la controverse tient à l’écran arrière, fermé, pour célébrer la pure essence de la photographie, « Pure Photography », selon le marketing et les éléments de langage de la société Fujifilm. Boitier prodige ou boitier issu d’un brainstorming accompagné de champignons hallucinogènes et de musiques colorgiques…

Bref, dans un temps imparti, trop court de quelques jours, j’ai examiné, scruté, manipulé le boitier et les menus. J’ai évidemment pris des photos, j’ai parcouru la documentation du Fuji X-Pro3 pour tenter d’apporter une ou plusieurs réponses de cette boite à image aussi attachante qu’elle surprend de ses contradictions face au concept de la « Pure Photography ».

Capture One Pro 20, une subtile évolution

L’éditeur Phase One a sorti, depuis quelques semaines, Capture One Pro 20, une nouvelle version qui succède, avec une curieuse « logique », à une version 12 sortie il y a tout juste une année. Cette version 20 ne se présente pas comme une évolution majeure, mais une subtile amélioration de l’usage de certaines fonctionnalités et de quelques points ergonomiques. Dans l’ensemble, Capture One Pro devance toujours Lightroom sur la partie du développement photographique à travers des fonctions puissantes et une ergonomie toujours unique sur le marché des applications photographiques. Néanmoins, Phase One devra faire preuve de plus de détermination pour offrir un produit plus adapté aux exigences du marché et une indispensable application mobile. L’iPad Pro, avec son système iPad Os peut désormais se substituer à un ordinateur portable dans un cadre de travail photographique.

Pour l’anecdote concernant le saut de la version chiffrée 12 à 20, elle s’explique par la superstition du chiffre 13. Phase One en profite pour démarrer avec le chiffre 20 à proximité de l’année 2020 et sera la base d’une nouvelle numérotation en concordance avec l’année de publication.

« The Mennonites » Chef-d’oeuvre magistral du photojournalisme ethnologique de Larry Towell

La culture est le meilleur chemin intellectuel et humaniste pour comprendre l’autre dans sa dimension la plus large. Néanmoins, une connaissance culturelle est vide de sens, si elle ne s’accompagne pas de pertinence et de discernement. Deux qualités essentielles pour appréhender avec subtilité ce monde si complexe qui nous entoure et des populations qui le composent. Larry Towell, entre autres photographes,  est une personne particulièrement originale et attachante dont son discernement et sa pertinence sont profondément scellés dans son travail photographique. 
« The Mennonites » est l’illustration parfaite de ce qu’est un chef-d’oeuvre photographique. Un ouvrage à la fois culturel, philosophique et ethnologique qui hisse l’art de l’image à celui d’un art majeur et intemporel. Une oeuvre incontournable et majeure à retenir au patrimoine mondial de la culture.

Capture One Pro 10.1 de Phase One. L’application aussi importante que votre boitier.

Je ne cesserai jamais de le dire et de l’écrire, Capture One Pro 10 est la plus belle et la meilleure application numérique qui saura sublimer votre talent photographique si vous avez l’oeil créatif et l’esprit culturel. Phase One est une entreprise danoise particulièrement attentive sur la qualité de ses produits et à l’écoute de ses clients. La version 10.1 de Capture One Pro est un prolongement logique de cette politique du dialogue en proposant le meilleur dans un cadre défini dans l’esprit des produits Phase One.
 

Le transhumanisme, la dernière étape avant le posthumanisme #ElleEstPasBelleLaVie !!

Depuis la nuit des temps, l’Homme cherche à repousser l’échéance de la mort et de la maladie… Sa faculté à réaliser des gestes de précision entre le pouce et l’index a contribué au développement de son cerveau et à de multiples fonctions cognitives. Au fil des siècles, ses processus d’acquisition se sont magistralement développés… La révolution industrielle, puis la révolution numérique ont propulsé l’Homme dans une dimension de pensée qui le pousse à dépasser inéluctablement le stade de la réparation pour celui  de la transformation et, peut-être le plus inquiétant: celui du choix … Moins souffrir, moins vieillir, moins mourir.

Ainsi est né aux États-Unis, dans les années cinquante, le transhumanisme au sein des milieux geeks, technologiques et scientifiques. Ce mouvement a été vite rejoint par d’autres milieux comme celui des penseurs et des futurologues dont les plus connus à l’époque étaient Max More et  Julian Huxley (théoricien de l’eugénisme).

 Pour l’anecdote, Julian Huxley (frère d’Aldous Huxley auteur du livre: « Le Meilleur des mondes » ) fut le premier à avoir utilisé le mot transhumanisme.

Cela fait quelques années que je m’intéresse au mouvement transhumanisme, ou plus exactement à son idéologie, à travers des conférences et des ouvrages traitant de ce sujet. Cela a débuté dans les années soixante-dix, je suivais des cours de philosophie à l’université de Vincennes (aujourd’hui Université Paris-VIII) comme auditeur libre. Un généticien nous avait fait un exposé sur les potentialités scientifiques de la manipulation génétique et du questionnement sociétal et philosophique que cela entrainerait… Aujourd’hui, je viens de terminer un livre, absolument passionnant, de Béatrice Jousset-Couturier: « Le Transhumanisme. Faut-il avoir peur de l’avenir ? », préfacé par Luc Ferry, aux éditions Eyrolles. 

Capture One Pro 10, une référence qui annonce le déclin de Lightroom !

Si Capture One Pro jusqu’à sa version 8 était LE produit de référence auprès des photographes de mode et de studio, il est, depuis la version 9, un logiciel de plus en plus plébiscité par des photographes professionnels, experts, mais aussi de débutants passionnés en quête d’une expression photographique authentique et personnelle.

Capture One Pro 10 est de sortie depuis le 1er décembre 2016, une nouvelle version majeure qui évolue dans la douceur. L’accent est mis sur la fameuse expérience utilisateur, pour reprendre les termes du communiqué de presse, et des améliorations notables sur le rendu de certaines fonctions au sein de Capture One Pro 10.

Capture One Pro 10 s’attaque à la conquête du grand public tout en préservant l’aspect « ultra-professionnel » de son logiciel et de sa cible initiale. Capture One Pro 10 est une application complexe par la richesse fonctionnelle de ses modules, mais d’une étonnante simplicité une fois que l’on a compris sa philosophie et de la modularité extrême de l’interface jusqu’à rendre minimaliste Capture One Pro 10.

L’éditeur Phase One creuse le sillon avec talent et tacle à chaque version son concurrent Lightroom… Le petit éditeur danois face au mastodonte américain Adobe… Un petit éditeur qui, grâce à son talent et à pertinence, fait de son produit Capture One Pro 10 un standard et une référence de l’édition photographique. Une position qui se conforte à chaque nouvelle version, qui pourrait annoncer le début du déclin de l’application Lightroom et de toute une époque #ElleEstPasBelleLaViePhotoGraphique avec Capture One Pro 10 

Sony A7R II… Le prix d’un incroyable capteur de 42 Mpx. But, More Megapixels, More Problems !

Vous n’avez, peut-être, pas le talent photographique d’un Guy Bourdin, d’un Richard Avedon, d’un Joe L., d’un Ilan Ben Yehuda ou d’un Erwin Blumenfeld… mais vous le droit d’avoir, entre vos mains, la meilleure boite à image qui vous aidera à exprimer au mieux votre passion de l’art photographique. Cette exigence n’est pas l’apanage d’une élite prétentieuse autoproclamée ou de photographes « professionnels » qui seraient meilleurs parce que « professionnels ». Pour rassurer les uns et décevoir les autres, j’ai bien l’impression que le boitier ultime n’existe pas, ou bien il serait un curieux mélange de toutes les marques existantes et passées… 

Si je vous parle de tout cela, c’est que j’ai eu le privilège d’avoir eu entrée les mains un grand nombre de boitiers depuis quelques décennies. Cette quête du boitier ultime est une excitation photographique comme l’écrivain à la quête du livre fini. Ce boitier pourrait être le résultat d’une alchimie composée d’innombrables compromis entre simplicité, fonctionnalité, confort, discrétion et performance.

Vous connaissez le slogan « Vous l'avez rêvé Sony l'a fait! » … il se pourrait que la gamme Sony Alpha 7 soit une réponse minimaliste de cette fameuse quête. Depuis quelques années, Sony a fait le pari de développer une gamme de boitiers hybrides au capteur 24x36 qui répondent à des besoins autant généralistes que spécifiques sur la base d’un form factor identique. Je dirais, sans aucune forme de prosélytisme, que vous avez la certitude, avec cette gamme Sony Alpha 7, de posséder un excellent capteur d’image, un boitier cohérent, une visée électronique (EVF) des plus acceptables et une ergonomie logicielle relativement bien adaptée à tous types de photographie.

Fuji X-Pro2… Une référence photographique. Le capteur n’est pas un plein format, et alors!

J’ai une affection pour la firme japonaise Fujifilm pour des raisons qui se confondent dans l’objectivité et la subjectivité. 2011, c’est l’année  du Fuji X-100;  un produit mythique dès sa sortie. Bien qu’imparfait, le Fuji X-100 se présente comme le précurseur de produits ambitieux dans le respect de la tradition de l’art photographique et novateur sur l’usage réfléchi des technologies numériques. La suite vous la connaissez, des produits plus aboutis comme le Fuji X-100S, X-100T, X-T1, X-Pro1… qui répondent à différents types d’images et de photographes. Fujifilm ne révolutionne pas la photographie, il l’honore!

Début de l’année 2016, le Fuji X-Pro2 succède au X-Pro1. Comme la première version, le Fuji X-Pro2  est un boitier particulier par sa forme, sa manière de l'utiliser et ses exceptionnels résultats photographiques. Un boitier simple et complexe à la fois. Le Fuji X-Pro2 réclame un apprentissage en profondeur pour celles ou ceux qui souhaitent exploiter tout son potentiel technique et photographique. Mon expérience du Fuji X-Pro1 s'était soldée par un violent échec sur le plan de la compréhension des réglages et de ses lacunes fonctionnelles, notamment au niveau de l'autofocus particulièrement anémique ou de l'impossibilité d'un réglage dioptrique. Je reconnaissais, toutefois, au Fuji X-Pro1, une exceptionnelle qualité d'image dans le domaine du reportage au sens le plus large. Ma conclusion de l’époque était d’écrire que le Fuji X-Pro 1 ressemblait à un boitier « concept ».

Aujourd'hui, le Fuji X-Pro2 est un boitier mûr qui fait oublier tous les reproches, ou presque, de la première version. Le Fuji X-Pro2 est un boitier qui fait débat tant sur le fond que sur la forme. Comme je l’expliquerai en conclusion, le Fuji X-Pro2 n’a pas pour vocation d’être un boitier à usage universel, mais il fera merveille dans la photo de proximité (ethnologie, portrait, photographie de rue, reportage, close-up, etc.). Le jugement que je livre dans cet article est intimement lié aux types d'images que je réalise et de ma sensibilité culturelle de la photographie.