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« Sony a6000, le boitier compact hybride plus rapide qu’un reflex… » C’est en ces termes que le nouveau Sony a6000 a été présenté à la presse. Un boitier compact hybride à optiques interchangeables qui succède aux NEX-6 et 7. Le Sony a6000 représente dorénavant et pour le moment le haut de gamme du segment Sony Alpha hybride au format APS-C.
Le Sony a6000 reprend une bonne partie des fondamentaux du Nex-6 et Nex-7 comme une partie de l’ergonomie du boitier. En revanche le logiciel de navigation est celui de la gamme Alpha comme le Sony RX1, Sony A7…
21 janvier 2014, c'est dans un hôtel parisien du quartier de l'Opéra à quelques dizaines de mètres de l'App Store que Fujifilm France présentât le dernier boitier de la gamme X Premium: le Fuji X-T1.
Un teasing internet orchestré par FujiFilm nous avait permis d'entrevoir quelques idées et suppositions du futur boitier. Beaucoup étaient fébriles de découvrir un boitier empli d'espoir photographique avant même qu'il soit présenté au public. Même si Fujifilm n'est pas en tête des ventes des appareils photo hybrides, c'est sans aucun doute la marque la plus innovatrice du moment avec Sony.
Jean-François et moi-même avons pu "tester" la prise en main plus que superficielle du Fuji X-T1 pour en faire ressortir quelques impressions bien évidemment très subjectives, mais aux ressentis photographiques.
Esthétiquement parlant, Le Fuji X-T1 est clairement dans l'air du temps avec un aspect très vintage comme pour se convaincre que c'était mieux avant (je n'en suis pas convaincu!). C'est aussi une rupture de ligne dans la gamme X Premium avec un viseur électronique centrale dans l'axe de l'optique, mettant tout le monde d'accord, ceux qui visent de l'oeil gauche et les autres de l'oeil droit; tout le monde pourra frotter son nez sur l'écran arrière en verre trempé.
Le Fuji X-T1 est, la compacité en plus, très Nikon Df like autant par son aspect physique que par le nombre de ses boutons de réglage à l'esprit "argentique". Avec l'espoir que ces couronnes de réglages aient été conçues dans un esprit numérique et non argentique. Ces molettes au concept vintage ont eu des conséquences désastreuses sur le Nikon Df avec une ergonomie catastrophique.
Il y a deux ans sortait de chez Fujifilm le Fuji X100, un boitier de 12.3 mégapixels avec une optique fixe de 23mm/F2 (équivalent à un 35mm en format 135). La presse et ses acquéreurs étaient unanimes à le plébisciter pour ses évidentes qualités photographiques caractérisées par une colorimétrie, une gamme tonale et une balance des blancs tout à fait exceptionnels sur un format de capteur APS-C… Aujourd’hui, Fujifilm annonce le successeur du X100: le Fuji X100S; même look rétro, même optique, même ergonomie… mais avec une technologie embarquée totalement revisitée et des innovations qui positionnent le Fuji X100S comme la nouvelle référence photographique sur ce segment de boitier. Le Fuji X100S s’adresse au photographe débutant passionné, à l’expert et au professionnel.Les ingénieurs Fuji ont été à l’écoute des critiques portées sur le X100 comme la lenteur de l’AF, son impossibilité (parfois) de faire le point ainsi qu’un manque de réactivité globale. Autant de points négatifs qui sont désormais corrigés sur le X100S. Fuji ne s’est pas arrêté à une simple correction de problèmes, la firme nippone a pris le meilleur du X-PRO1 et lui a ajouté des innovations technologiques qui démontrent parfaitement que le Fuji X100S est un produit photographique d’exception qui n’a pas subi les affres du marketing.
C'est par une matinée glaciale au centre de Paris, rue de Vallois, qu'Olympus France à fait la présentation de ses produits 2012, dont l'Olympus OM-D qui a fait, ces dernières semaines, le buzz sur Internet…L'Olympus OM-D est d'une certaine manière la réminiscence de la gamme OM argentique des années 70… Décidément, le vintage est très mode. Sur le plan markéting, cela fonctionne plutôt bien si l'on juge le succès de la série PEN chez Olympus ou Fuji X chez Fuji… L'Olympus OM-D est d'une certaine manière la réminiscence de la gamme OM argentique des années 70… Décidément, le vinage est très fashion ; faut-il en déduire qu'il n'y a que de vieux photographes qui auraient besoin de ressentir dans leur appareils numériques quelques odeurs de l'argentique !
L'année 2011 aura propulsé sur le devant de la scène des appareils d'une grande valeur photographiques comme le Fuji X100, l'Olympus E-P3, le Panasonic GX1… L'année 2012 sera, comme je le tweetais il y a peu de temps, l'année de la maturité des appareils photo hybrides en étant plus experts, plus innovants. Quant à Fuji, le soleil du succès a brillé sur le X-100, il devrait en être de même pour le futur et très attendu Fuji X-Pro1.Le Fuji X-Pro1 n'est pas une mise à jour experte du Fuji X-100, c'est un tout nouveau boitier Fuji, certes inspiré du concept X-100, mais apparemment gommé de ses faiblesses ergonomiques et dopées de technologies photographiques qui le hisseraient qualitativement à la hauteur des boitiers au capteur plein format. Nous disposons, à l'heure actuelle, que d'informations techniques en provenance du service de presse Fuji. Le Fuji X-Pro1 sera disponible, pour les premiers exemplaires, au début du mois de mars 2012… Quant à son tarif, il demeure une énigme, mais on peut spéculer pour une somme de 1250 € avec une optique fixe 35 mm (équivalent au 53 mm full frame).
Ce boitier était présenté comme un retour aux sources de la simplicité pour un véritable plaisir de la photographie. Je reconnais que les caractéristiques et l’aspect vintage du boitier semblaient me convaincre puis rapidement les impressions se sont brouillées pour laisser la place au doute dans la pratique de ce X100 néanmoins contredit par une qualité photographique exceptionnelle comparable à certains boitiers reflex haut de gamme.À la prise en main du Fuji X100, on se rend compte, en un tour de main, des erreurs ergonomiques, des restrictions photographiques, des réglages complexes et contradictoires pour celui qui veut pousser le potentiel du boitier. Les possesseurs du Fuji X100 s’accommodent (par la force de leur achat), pour la plupart, de ces erreurs ; ils reconnaissent unanimement la qualité impérieuse des photos à condition de rester dans un cadre d’utilisation relativement très limités. Le Fuji X100 arrive dans un marché concurrentiel, et ce n’est qu’un début, avec SONY Nex, Olympus PEN, Panasonic GF… L’arrivée du Fuji X100 s’est faite dans la douleur avec le drame japonais de 2011. Le teasing de Fuji, le buzz Internet, les aspects extérieurs du Fuji X100, les précommandes… Autant d’éléments subjectifs qui ont contribué au réel succès comme d'une première partie de soirée.
