Masterfile : droit calculé de l’image à 49 € pour le Web.

Publi-reportage. Le droit à l’image pour le Web est un sujet sensible qui soulève polémique, susceptibilité, frustration… Masterfile semble faire preuve de clairvoyance et d’équilibre entre le photographe et le client

Masterfile, société canadienne, rayonne dans le monde entier, c'est un fournisseur de contenu visuel qui vend des licences d’utilisation d’images dans un but commercial. Du support-papier aux sites Internet, un marché d’un milliard de dollars où Masterfile entend entretenir des relations humaines et personnalisées avec ses différents acteurs : photographes, agences, créateurs, éditeurs…

Note aux lecteurs sur ce publi-reportage.

Ce texte est un publi-reportage dont j’assume le contenu. J’ai été entièrement libre dans ma démarche rédactionnelle où la thématique de l’annonceur est de mettre en avant le droit à l’image pour les supports en ligne à 49 €.

Pour réaliser ce papier avec le souci d’honnêteté et d’indépendance dont je pense faire preuve, je me suis inscrit sur le site Masterfile comme un simple client à la recherche d’images… Puis j’ai contacté un dirigeant européen de Masterfile afin d’obtenir un éclairage à différentes questions.

Thierry Lothon…

Le style photo de Masterfile.

Comme toutes les grosses agences d’images, la photothèque Masterfile est immense avec 900.000 photos pour répondre à tous les besoins.

Le style des photos que l’on trouve chez Masterfile est très différent de celui de Getty ; images dont le style est plutôt lissé, américain, voire plastique. Certains apprécieront, d’autres reprocheront ce choix.

En marge de la recherche classique, Masterfile propose un mode exploration à la "second Life" plus exotique que véritablement efficace.

Navigation, Recherche, commande de photos.

L’aspect esthétique du site Internet Masterfile est très épuré… peut-être trop. En revanche, il est rapide, assez clair pour y effectuer des recherches.

Comme toutes les agences de photo en ligne, on retrouve les mêmes éléments de base, c'est-à-dire les photos mises en ligne récemment, le mode exploration et ce qui est nouveau, c’est un choix de recherche personnalisé par une personne de Masterfile.

La recherche s’effectue de différentes manières possibles par mots clés, thématique et par photographe.

J’ai tenté, en vain, de faire une recherche en tapant le mot iMac. Cette même recherche chez Getty Images a été concluante. En fait, quand une recherche n’aboutit pas il faut passer par l’option d’une recherche par l’envoi d’un mail chez Masterfile ou mieux en les appelant directement. Pour des travaux conséquents, c’est la meilleure démarche, vous avez en ligne téléphonique une personne qui saura vous guider.

Pour le moment, vraisemblablement jusqu’au début de l’année 2008, les paiements se font par chèque. Dans la pratique et pour les grandes agences de publicité, cela permet d’avoir un plus grand contrôle sur les achats effectués ; pour d'autres cela peut-être pénalisant comme l’indépendant qui travaille dans une relative urgence.

Une fois l’inscription faite sur le site Masterfile, le filigrane apposé sur la photo est ôté pour une appréciation visuelle optimum et de son usage pour la maquette. La validation d’un premier achat est souvent accompagnée d’un appel de Masterfile à son client.

Le mode visionneuse.

Si Masterfile effectue une recherche pour vous, il vous envoie sur votre espace Masterfile une visionneuse des photos choisies pour vous. Vous pouvez mettre en œuvres de multiples visionneuses que vous enverrez à vos clients pour le choix définitif d’une image.

Informations relatives à l’image, ses mots clés associés sur lesquels vous accédez à d'autres photos. Ces photos peuvent être stockées dans une ou plusieurs visionneuses et les envoyer au client pour consultation.

49 € le droit à l’image pour internet.

Masterfile l’a bien compris (preuve est faite de ce publi-reportage): la communication sur Internet est devenue incontournable ; c’est déjà aujourd’hui le média de demain. Elle pose, entre autres, le coût de l’usage.

Ce coût d’usage pour le Web aurait pu avoir les mêmes critères que celui du support-papier, mais il se poserait d’innombrables questions comme le droit selon les pays, le contrôle du respect du droit et de l’usage de l’image en fonction du contrat…

Pour eux qui l’ignorent, une même image peut avoir plusieurs tarifs selon différents critères :

• Le nom du support.
• La taille de la reproduction.
• Visibilité de l’image (couverture, arrière-plan, encadré)
• Durée d’utilisation.
• Étendue de la distribution.
• Fréquence d’utilisation.
• Territoire de la diffusion.
• La graduation de l’exclusivité.
• Etc.

Pour une publication autre que le web, le calcul du coût prend en charge de multiples paramètres qui préserve une rémunération la plus équitable possible pour le photographe de l'ordre de 50 %…

Dans un esprit qui me paraît logique, mais où le débat contradictoire est toujours possible, Masterfile a décidé d’apposer un coût unique pour le droit d’une image destiné aux sites Web. Ce coût est de 49 € la photo pour un format de 500kb/72dpi

Liens…

Masterfile. http://www.masterfile.com/

Si l'interface n'est pas « sexy », elle a moins le mérite d'être claire et productive… Néanmoins, une remise en forme en préservant cette cohérence me paraît nécessaire.

Ce que j’en pense…

Comme je suis libre, de mon texte, je vous livre comme à l’habitude mes impressions subjectives…

Si le site Masterfile est l’un des plus rapides pour effectuer des recherches, il ne brille pas par son interface dépassée par la concurrence. Espérons que Master ait le projet de refaire les façades du site ; c’est un élément vendeur de nos jours où malheureusement le paraître est parfois considéré comme plus important que le contenu !

Toujours dans le registre de la présentation, il n’est pas possible de changer la couleur du fond pour optimiser le choix des photos. Tout comme la visionneuse, qui est vraiment puissante et simple d’utilisation, mais triste dans sa présentation.

Je trouve la démarche de faire payer un prix unique de 49 € le droit d’usage pour le Web tout à fait raisonnable… En sachant, c’est important de le souligner, que le revenu pour le photographe soit d’environ 50 % là où d’autres agences sont à 20 % ou moins !

Pour un site commerçant ou institutionnel, 49 € est abordable. En revanche, il demeure un budget conséquent pour des sites indépendants soucieux de rester dans la l’égalité et du respect du droit de l’auteur.

Une équation difficile à résoudre dont la voie médiatrice de Masterfile me parait être plus en phase avec la réalité du marché et du respect du travail du photographe.

Bonne journée ou bonsoir, selon votre fuseau, à toutes et à tous.

Masterfile: http://www.masterfile.com/

Publi-reportage.