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DxO 4.1 dans un environnement de concurrence

DxO est plus qu’un logiciel de dérawtisation puisqu’il va corriger les différents problèmes liés à l’optique et au capteur. Une valeur ajoutée certaine que DxO Lab entend mettre en avant dans un contexte ou la concurrence est, enfin, au service des utilisateurs finaux.

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Depuis l'annonce de DxO 4 et sa disponibilité réelle sur Mac et PC, beaucoup d'événements se sont déroulés. Adobe Photoshop Lightroom a pris une sérieuse assurance, Aperture n’a pas fini de séduire les photographes depuis la version 1.5.1 et l’annonce du non moins génial Capture One 4 fait que DxO va devoir jouer des coudes pour se faire une place au soleil.

Ce que propose DxO

Vous avez certainement croisé, même avec des boîtiers et optiques haut de gamme, différents problèmes comme le bruit, le vignettage, les aberrations chromatiques, le manque de piqué, les ombres bouchées… Parfois, à la prise de vue, on maîtrise une partie de ces problèmes, en jonglant sur une sensibilité, le diaphragme… En revanche, les problèmes de la géométrie optique seront corrigés au moment du traitement de l’image.

C’est sur ces incohérences des optiques et du capteur qu’intervient la valeur ajoutée et un peu marketing de DxO : traiter l’image au format JPG ou RAW en fonction du couple boîtier/optique. Il résulte une image finale qui corrige toutes les imperfections du capteur et de la géométrie de l’optique. DxO va plus loin en offrant la fonction DxO-Lighting et les classiques outils de dématriçages des fichiers RAW.

Malheureusement, DxO est incapable de gérer les IPTC ; il sera complété par une application comme iView Multimedia qui demeure toujours une référence, mais avec un avenir trouble depuis son rachat par Microsoft.

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De gros efforts ont été portés au niveau de l'interface et de l'ergonomie… mais fort éloignée du savoir-faire Apple ou Adobe. Fort heureusement, les fonctions rattrapent ces faiblesses.

Plus de cohérence et de vitesse

Les gros reproches des versions précédentes de DxO se résumaient à la lenteur des traitements et à l’incohérence de l’interface qui conduisait sur une ergonomie des plus scabreuses.

DxO a pris en compte les différentes remarques et critiques de ses clients ; cette nouvelle version devrait être le point de départ d’un nouvel envol.

Malgré de gros efforts portés sur l’interface et l’ergonomie, DxO n’est pas à l’aise dans cette démarche.

Dans la pratique

Je ne porterais pas de jugement hâtif tant que je n’aurai pas travaillé plusieurs jours avec cette nouvelle version sur différents types d’images (paysage, portrait, architecture…) En effet, le comportement de chaque application de dérawtisation offre des résultats souvent différents en fonction des images traitées.

J’avoue avoir été perdu le premier quart d’heure pour trouver, par exemple, le chargement des images. Même si l’ergonomie est en net progrès, elle demeure malgré tout en net retrait par rapport à celle d’Aperture, Lightroom voire Capture One. Rien de dramatique ; tout rentre dans l’ordre après avoir conforté ses repères par une lecture rapide du manuel.

DxO a su mettre de l’ordre entre les différents processus de post production. Impossible d’échapper visuellement aux cinq onglets d’organisation de travail.

DxO offre des fonctionnalités complexes dont la maitrise n’est pas si évidente. Raison pour laquelle DxO offre un mode automatique pour les débutants.

Il faut bien reconnaître les mérites de DxO dans le traitement des problèmes géométriques des images, notamment quand elles sont complexes et prises avec un super-grand angulaire. En revanche, les problèmes classiques comme le vignettage offrent des résultats similaires avec Photoshop.

Ne perdons pas de vue, si j’ose dire, que la photo se juge d’après son impression et non sur l’écran après un zoom à 400 %… Arrêtons de se prendre la tête !

Petit test…

Pour ce premier test « ultra rapide », j’ai voulu mettre à contribution la fonction Dxo-Lighting avec son équivalent dans Aperture. J’ai pris cet après-midi une série de paysage de campagne très contrasté. La mesure de la lumière s’est concentrée sur les hautes lumières avec légère compensation pour retrouver de la matière dans les basses lumière au moment du développement…

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L'image brute. Format RAW Canon

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Traitement sous DxO. La fonction DxO Lighting peine à chercher son équilibre entre les hautes et basses lumières.

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Aperture offre de meilleurs résultats sur cette fonction de Lighting. L'ambiance est respectée et les couleurs restent naturelles. Les transitions entre hautes et basses lumières sont progressives.

Je pensais que DxO allait écraser Aperture sur ce terrain ; j’ai été surpris du contraire ; Aperture arrache sans excès artificiel de la vie dans les basses lumières.

DxO FilmPack

DxO propose gratuitement, jusqu’à la fin du mois de décembre, un nouveau produit, le DxO FilmPack pour retrouver l’ambiance des films argentiques. Fonctions proposées depuis un certain temps avec Capture One ou par l’intermédiaire de modules externes Photoshop. DxO FilmPack assure un aspect argentique à vos photos numériques.

Ce que j’en pense…

  • DxO 4.1 pour Mac, est indéniablement un excellent produit et les progrès notoires sur tous les aspects de l’application. DxO a su se remettre en cause dans ce marché hautement concurrentiel.
  • Même si la vitesse de DxO s’est considérablement améliorée par rapport aux versions précédentes, il demeure qu’Aperture est plus vif notamment sur MacBook Pro et Mac Pro.
  • Je regrette l’absence d’un outil (tampon ou autre) pour éradiquer les poussières laissées par le capteur sur les photos. Il aurait été un produit complet et presque parfait dans son créneau.
  • Il est difficile de ne pas penser à Adobe Photoshop Lightroom et Aperture. Lightroom et DxO sont directement concurrents, car ils proposent des outils communs. Je pense que les plus perfectionnistes souscriront à DxO en complément d’autres applications pour obtenir LA meilleure image possible.
  • DxO, un « simple » correcteur haut de gamme photographique, arrive au moment les produits intégrés comme Aperture ou Lightroom sont en train de conquérir le marché. Ces logiciels d’un nouveau genre permettent une organisation plus simple et plus cohérente. Dans ce contexte, les choses ne sont pas simples pour DxO, petite structure face à des mastodontes aux dents longues comme Adobe, Apple (pire encore : Microsoft).
  • De plus, Apple a déjà sous le coude de ses développeurs tous les outils pour la correction des problèmes optiques de l’image… que l’on verra très prochainement dans la version 2 d’Aperture .
  • Pour conclure, DxO 4.1 est une évolution plus que majeure qudi croisera un vif succès auprès de ses fidèles clients.
  • Mon reproche en forme d’encouragement est le manque d’ambition de DxO 4.1 face à des produits plus novateurs dans leur approche et leur concept
  • En tous les cas, un grand coup de chapeau pour cette nouvelle version de DxO 4.1 pour Mac.

Liens…

Je rappelle que la qualité d’une photo s’obtient au moment du déclenchement de l’obturateur de votre appareil photographique et non au moment du développement logiciel. DxO et les autres applications vont corriger et sublimer vos photos, mais ne vont pas transformer un mauvais cliché en une œuvre photographique.

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