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LightRoom 3 sur un netbook…

Ni hao! Comme je vous l’expliquais précédemment, j’utilise actuellement un petit netbook Asus 1005PE pour décharger quotidiennement mes photos et accéder à mes mails – au passage, on se rend compte assez concrètement de la censure en Chine quand les sites occidentaux auxquels on est habitués (FaceBook, DropBox, Twitter etc) deviennent subitement inaccessibles!

Bref, le petit netbook est bien en deçà des spécifications raisonnables pour faire tourner LightRoom: processeur Intel Atom 1.6 GHz, environ 10 fois moins puissant que les derniers Core 2 Duo et autres Core i5/7 des MacBook Pros, et surtout un écran 10” qui se contente de 1024x600 pixels quand Adobe recommande au moins 1024x768 pixels, et bien plus pour travailler confortablement! Bien entendu, on trouve désormais des petites machines 11” qui résolvent tous ces problèmes (regardez du côté des nouveaux Acer 1830, excellents!), mais l’encombrement augmente un peu, et le prix double même s’il reste raisonnable.

imageLe catalogueur de LightRoom 3, sur le petit écran du netbook: en fermant les panneaux inutiles et en se mettant en mode plein écran, ça passe!

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… Quelquefois cependant ça casse, comme ici avec une fenêtre de préférences trop haute. Ce n’est pas pour rien qu’Adobe recommande au moins 768 pixels en hauteur! Mais dans l’ensemble on s’en sort…

Pourtant, l’expérience se révèle tout à fait étonnante! Adobe LightRoom 3, avec ses panneaux que l’on peut ranger à volonté, peut dépanner sur un netbook si l’on se limite majoritairement à sa fonction de catalogage. Importer les photos, les taguer et classer se fait sans trop de problème, avec un rythme qui n’a certes rien à voir avec une bête de course, mais contrairement à Aperture, le logiciel sait rester léger pour ces travaux.

image Le module développement, toujours sur le petit écran du netbook. Les curseurs sont étonnamment réactifs!

Le module de développement est à réserver à des usages ponctuels. L’ouverture d’un RAW de 13 MPixels issu du Canon 5D prend environ 15-20 secondes sinon plus. Les réglages simples s’appliquent ensuite quasiment en temps réel, ce qui, je l’avoue, m’a bien surpris! Décidément LightRoom sait ménager les petites machines. Je suis quand même passé à 2 Go de RAM, car le petit Go fourni en standard n’aurait pas suffi. Pour autant, je ne me risquerai pas à créer des masques ou autres réglages sophistiqués.

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Une vue sur Pudong, le quartier d’affaires de Shanghai, '”brute de décoffrage”. On distingue à gauche l’Oriental Pearl Tower, qui est devenue une icône de la ville.

Finalement, l’usage de LightRoom sur un netbook est une expérience tout à fait envisageable, si l’on se concentre sur ses fonctions de catalogage. Sa relative fluidité montre bien qu’Adobe a fait de gros efforts de ce côté, et quand je vois qu’Aperture 3 fonctionne péniblement sur mon MacBook Pro 2.2 GHz, pourtant gonflé à bloc, on peut légitimement se poser des questions! Au passage, on notera que LightRoom repose certainement beaucoup moins sur la carte graphique que son cousin chez Apple. En effet, la petite puce Intel GMA qui l’anime n’a rien d’une foudre de guerre.

Pour plus de confort cependant, je pense que le ticket “raisonnable” est au moins un netbook doté d’un écran 11” ou 12’, et idéalement une machine doté des puces Intel Core 2 Duo ou Core i3/i5 basse consommation. Ces petites machines sont devenues rares ces derniers temps, certainement cannibalisées par les netbooks moins chers, mais Acer et quelques autres marques en proposent à leur catalogue.

Jean-François - DigitLife

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