Sony A7R II… Le prix d’un incroyable capteur de 42 Mpx. But, More Megapixels, More Problems !

Vous n’avez, peut-être, pas le talent photographique d’un Guy Bourdin, d’un Richard Avedon, d’un Joe L., d’un Ilan Ben Yehuda ou d’un Erwin Blumenfeld… mais vous le droit d’avoir, entre vos mains, la meilleure boite à image qui vous aidera à exprimer au mieux votre passion de l’art photographique. Cette exigence n’est pas l’apanage d’une élite prétentieuse autoproclamée ou de photographes « professionnels » qui seraient meilleurs parce que « professionnels ». Pour rassurer les uns et décevoir les autres, j’ai bien l’impression que le boitier ultime n’existe pas, ou bien il serait un curieux mélange de toutes les marques existantes et passées… 

Si je vous parle de tout cela, c’est que j’ai eu le privilège d’avoir eu entrée les mains un grand nombre de boitiers depuis quelques décennies. Cette quête du boitier ultime est une excitation photographique comme l’écrivain à la quête du livre fini. Ce boitier pourrait être le résultat d’une alchimie composée d’innombrables compromis entre simplicité, fonctionnalité, confort, discrétion et performance.

Vous connaissez le slogan « Vous l'avez rêvé Sony l'a fait! » … il se pourrait que la gamme Sony Alpha 7 soit une réponse minimaliste de cette fameuse quête. Depuis quelques années, Sony a fait le pari de développer une gamme de boitiers hybrides au capteur 24x36 qui répondent à des besoins autant généralistes que spécifiques sur la base d’un form factor identique. Je dirais, sans aucune forme de prosélytisme, que vous avez la certitude, avec cette gamme Sony Alpha 7, de posséder un excellent capteur d’image, un boitier cohérent, une visée électronique (EVF) des plus acceptables et une ergonomie logicielle relativement bien adaptée à tous types de photographie.

Nouveaux MacBook Pro « end 2016 » - Présentation

Cela n’aura échappé à personne, Apple a présenté il y a quelques jours une nouvelle génération de MacBook Pro. Je vais essayer de lister rapidement les nouveautés, sans entrer dans une critique et une analyse complète, ce sera le rôle d'une prochaine publication. Je vous invite également à lire l'article de Thierry Lothon sur la Keynote "Hello Again".

« Hello Again » Les MacBook Pro de la rupture aux tarifs « normaux » !

Le 29 octobre 2016, Tim Cook, accompagné de Phil Schiller et de Craig Ferlly,  présentait les nouveaux MacBook Pro. Une annonce et une présentation particulièrement attendues d’une clientèle impatiente, prête à succomber aux réminiscences du slogan « Hello Again » qui annonçait ce keynote comme un nouveau tournant pour Apple. Un « Hello » mythique rempli de symboles qui avait fait se réveiller tous les fansboys de la marque pommée !

Au final, l’ambiance de ce keynote s’est montrée bien éloignée de celle de l’annonce du premier Macintosh, du premier iMac, du premier iPhone ou du premier iPad… Depuis, ces temps forts qui avaient marqués tous les esprits, Apple est confronté à une clientèle versatile et plus difficile à convaincre, une technologie en attente de renouvellement, un contexte économique délicat, un climat social au plus bas… et la difficulté pour Apple à imaginer son avenir technologique en précédant les usages. Comme le disait ma grand-mère: « On ne peut pas être et avoir été ! »

Pour ma part, tout en gardant un esprit critique, j’ai trouvé ces nouveaux MacBook Pro particulièrement intéressants à la fois sur le fond et sur la forme. Certes, la rupture est violente et sans concession, mais finalement, Apple reste cohérente avec elle-même et sur la philosophie de ses produits… Quant aux tarifs, ils grimpent, ils apparaissent comme indécents pour beaucoup de clients Apple qui ne peuvent plus suivre cette inflation tarifaire. Pourtant, cette augmentation tarifaire se justifie, en partie, par des raisons technologiques comme l’apparition de la Touch Bar, sauf sur le modèle d’entrée de gamme !
Cette présentation tardive met en évidence la dépendance d’Apple face au fondeur Intel en position de monopole sur ce segment technologique des processeurs. 

Fuji X-100T mode 28 mm à la place d’un Leica Q… Passion, mythe et raison

Le titre de l’article se pose plus dans une posture d’une réflexion que celle d’une provocation trollesque… même si l’idée d’être politiquement incorrect n’est pas pour me déplaire. La mise en relief du Fuji X-100T à côté d’un Leica Q n’a pas pour finalité de dénigrer tel produit pour faire l’éloge de l’autre… Bien au contraire, j’espère apporter quelques réflexions positives sur deux produits si différents et si proches à la fois… Au final, faire l’éloge de belle image.

Depuis l’époque excitante et aventurière de la photographie argentique jusqu’à l’arrivée du numérique, énormément de paramètres ont changé. Si les fondamentaux photographiques demeurent les mêmes, le numérique a permis au plus grand nombre de les utiliser en toute transparence.

Dans cet article, je souhaite lutter contre certaines idées reçues. Par exemple, une photo serait meilleure parce que prise avec un capteur plein format (*plein format de quoi? et par rapport à quel format?*) ou meilleure parce que le boitier serait un Leica! Des postulats fondés sur un arbitraire technique ou d’un pur mythe comme le Leica… Même, si a son époque, Leica a été une marque d’exception. Comme Contarex, Yashica, Rollei, Olympus, Contax, voire Fuji… et d’autres eurent aussi leurs heures de gloire.

Un beau boitier, une belle prise en main, une belle ergonomie, de belles proportions sont autant d’éléments qui influencent l’approche subjective et objective du résultat photographique. Si la qualité de fabrication d’un Fuji X-100T est satisfaisante, elle ne se compare pas à l’excellence d’un Leica Q. En revanche, il sera difficile de percevoir une réelle différence photographique entre ces deux boitiers… Ce n’est pas, peut-être, politiquement correct, mais c’est factuel !

Fuji X-Pro2… Une référence photographique. Le capteur n’est pas un plein format, et alors!

J’ai une affection pour la firme japonaise Fujifilm pour des raisons qui se confondent dans l’objectivité et la subjectivité. 2011, c’est l’année  du Fuji X-100;  un produit mythique dès sa sortie. Bien qu’imparfait, le Fuji X-100 se présente comme le précurseur de produits ambitieux dans le respect de la tradition de l’art photographique et novateur sur l’usage réfléchi des technologies numériques. La suite vous la connaissez, des produits plus aboutis comme le Fuji X-100S, X-100T, X-T1, X-Pro1… qui répondent à différents types d’images et de photographes. Fujifilm ne révolutionne pas la photographie, il l’honore!

Début de l’année 2016, le Fuji X-Pro2 succède au X-Pro1. Comme la première version, le Fuji X-Pro2  est un boitier particulier par sa forme, sa manière de l'utiliser et ses exceptionnels résultats photographiques. Un boitier simple et complexe à la fois. Le Fuji X-Pro2 réclame un apprentissage en profondeur pour celles ou ceux qui souhaitent exploiter tout son potentiel technique et photographique. Mon expérience du Fuji X-Pro1 s'était soldée par un violent échec sur le plan de la compréhension des réglages et de ses lacunes fonctionnelles, notamment au niveau de l'autofocus particulièrement anémique ou de l'impossibilité d'un réglage dioptrique. Je reconnaissais, toutefois, au Fuji X-Pro1, une exceptionnelle qualité d'image dans le domaine du reportage au sens le plus large. Ma conclusion de l’époque était d’écrire que le Fuji X-Pro 1 ressemblait à un boitier « concept ».

Aujourd'hui, le Fuji X-Pro2 est un boitier mûr qui fait oublier tous les reproches, ou presque, de la première version. Le Fuji X-Pro2 est un boitier qui fait débat tant sur le fond que sur la forme. Comme je l’expliquerai en conclusion, le Fuji X-Pro2 n’a pas pour vocation d’être un boitier à usage universel, mais il fera merveille dans la photo de proximité (ethnologie, portrait, photographie de rue, reportage, close-up, etc.). Le jugement que je livre dans cet article est intimement lié aux types d'images que je réalise et de ma sensibilité culturelle de la photographie.

Apple Watch Series 2… à fuir le modèle céramique!

Pendant la présentation des nouvelles Apple Watch Series 2, un modèle céramique s’est invité. Un modèle haut de gamme comme la gamme Hermes. La céramique est devenue très en vogue dans le milieu de la mode et notamment celui de l’horlogerie et de la bijouterie… Si la céramique possède de nombreux avantages esthétiques et une résistance exceptionnelle aux rayures, elle en demeure pas moins d’une extrême fragilité.

La céramique est utilisée depuis l'époque préhistorique. Elle est le fruit de la transformation, par l'action du feu, de l'argile (silice, alumine, eau). L’archéologue Passeri en 1768 introduit l’expression « céramique » [du grec keramos: argile].

Apple Watch Series 2, iPhone 7… La révolution non , la maturité oui

Mercredi 7 septembre 2016 à San Francisco au Bill Graham Civic Auditorium Apple présentait, entre autres, deux nouveaux produits particulièrement attendus: l’iPhone 7 et Apple Watch Series 2 avec leurs nouveaux systèmes iOS 10 et watchOS 3. Tim Cook maitre de cérémonie secondé par Phil Schiller et Jeff Williams ont fait le show. Un show plutôt bien maitrisé à la hauteur de la qualité des produits présentés.

Si l’iPhone 7 et Apple Watch Series 2 ne sont pas des produits révolutionnaires, ils sont des produits d’une étonnante maturité et abordent des fonctionnalités qui apporteront, pour certains utilisateurs, une véritable valeur ajoutée.

Apple fait encore une fois la preuve de l’importance de l’interaction entre ses différents produits supportés par un puissant système d’exploitation même si celui-ci est relativement fermé. Quant à l’écosystème Apple, il n’est plus à démontrer et fait LA différence avec le système Android.

Les 75 features iOS 10… Tout pour iPhone, rien pour iPad #WhatTheFuck !!!

9to5Mac a publié une vidéo présentant les 75 nouveautés de la première version bêta iOS 10 dont la disponibilité publique est prévue pour septembre 2016. Cette vidéo confirme mon ressenti durant la conférence publique de Tim Cook, inaugurant la WWDC 2016. iOS 10 se présente comme un approfondissement ultime des fonctions déjà présentent sous iOS 9. En revanche, aucune nouvelle fonction qui anticipe le besoin de l’utilisateur; la marque et la valeur ajoutée Apple sous l’ère Steve Jobs. 
Néanmoins, tout le monde observera la volonté d’Apple à vouloir parfaire chaque fonction de nouveautés parfois pertinentes, mais aussi tape-à-l’oeil, voir cache-misère. À décharge, on ne peut pas demander à Apple de réinventer la roue à chaque nouvelle version de son OS.